La femme face à la meute

Il n'y pas si longtemps Aung San Suu Kyi imposait sa stature politique de prix Nobel de la Paix et le tout Paris souhaitait inviter cette femme poussant à l'admiration et au jeu politique.
Une fois cette Affaire Etrangère passée, la politique intérieure reprenait le cour normal des choses, et quelle normalité! Pas l'idée de normal synonyme d'acceptable, mais la notion de norme. Jugez-en vous même :


Cécile Duflot huée par les députés UMP par LeHuffPost

Nous savions déjà que les politiques conservent le machisme qui se dissipe au sein du peuple. Au contraire, le côté droit de l'hémicycle siffle et n'écoute pas la personne qui est invitée à prendre la parole. Cette personne n'a pas eu de mots xénophobes (visé-je quelqu'un?), n'a pas même dit une absurdité. Cette personne, en adéquation avec la saison, est une femme vêtue d'une robe, la robe étant la raison des sifflets des hommes politiques de droite. Ces hommes font pression sur cette femme qui est pourtant ministre pour défendre un code vestimentaire qu'ils associent à leur pouvoir. Pourtant un autre point de vue les montre défendant leur volonté dominatrice masculine.

Regardez encore cette pauvre politique où l'on se révolte pour une robe qui n'est pas provocante! Regardez ces politiques habillés de gris et manches longues qui nous passeraient presque un décret pour nous faire croire que l'habit fait le moine!

La meute conservatrice aboie au manquement à la règle de société tacite. La meute ne répond pas au dessin de société politique, elle répond à l'instinct. L'instinct de meute étant un des adversaire de la démocratie, tel qu'ancêtre de la hiérarchie pyramidale.

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